J’ai cédé mon libre arbitre à des algorithmes
La clé de sécurité dans la base de données
Je suis prêt à partir, à tout abandonner
Pour un avenir maintenant tout tracé
Tracé par les codes jusqu’aux antipodes
Je suis un point noir quelque part sur le globe
Et si je voulais me perdre elle me retrouverait
La machine tentaculaire sait déjà où je vais
Et ce que je suis vaut moins que ce que j’étais
Je suis vidé de mon essence
Preuves à l’appui, je suis un être diminué
Mon âme a fui mes neurones sont dilués
Grains de sables dans la mouvance
Je suis toi, elle est lui, une addition qui nous soustrait
J’étais un guerrier, j’ai combattu le monde entier
Je ne suis plus qu’évanescence
Et de mon terrier je regarde mon monde s’effacer
Je ne suis plus rien même plus un peu humain
Je suis vidé de ma substance
Je vais m’en aller, la machine m’aura vite remplacé
Et je danserai jusqu’au lever du jour
Pour me réveiller, ou m’endormir pour toujours
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Une nouvelle version du premier album de Nemo qui sublime toutes les chansons originelles.
A écouter sans modération pour les amateurs de bon rock prog français. Gabriel LANDON
The Long Island metal band's third album etches arena-sized hooks into their jagged compositions, deftly balancing experimental and poppy inclinations. Bandcamp Album of the Day May 12, 2022
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The album takes off nicely with David Longdon's "The Strangest Times", but then gets into immediate free fall and deeply underwater for the next few tracks, quite unexpectedly. Fortunately, it recovers with Nick D'Virgilio's "Apollo" (hey, this guy CAN write good music, although he hides this ability most of the time) and the remaining three tracks, one of which is another Longdon masterpiece. So in the end the final impression is somewhat in the positive range. Sven B. Schreiber (sbs)